Les terres forestières de Windsor, un point névralgique pour la recherche forestière et climatique

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Les 400 000 acres de terres forestières entourant l'usine Domtar de Windsor, au Québec, sont un point névralgique pour la recherche forestière et climatique. Plusieurs projets sont actuellement menés en partenariat avec des organisations et des universités de tout le Canada.

L'entreprise retire des avantages de ces projets, notamment des données qui appuient le maintien de la certification du Forest Stewardship Council (FSC) pour la fibre récoltée dans la forêt de Domtar. De plus, la participation à des projets de recherche menés par des étudiants aide Domtar à établir des relations avec des jeunes qui pourraient envisager de travailler pour Domtar à l'avenir.

Éric Lapointe est surintendant des opérations forestières à l'usine de Windsor et dirige la participation de Domtar à la recherche sur la foresterie et le climat sur place.

"Plusieurs de ces projets et collaborations - et ceux qui suivront - contribuent à renforcer et à développer la réputation et les performances de l'usine de Windsor et de nos pratiques forestières", ajoute-t-il.

Des projets pour promouvoir l'économie circulaire et la gestion durable des forêts

Les projets de recherche forestière et climatique en cours dans les forêts de Windsor sont menés par des établissements d'enseignement, des organismes de recherche et le secteur privé, avec des objectifs visant à améliorer la durabilité à partir du sol de la forêt.

Selon M. Lapointe, la recherche appuie les diverses initiatives de Domtar en matière d'économie circulaire, de la récupération et de l'optimisation de l'énergie renouvelable à l'usine au recyclage des résidus pour la fertilisation de la forêt.

"Nous souhaitons non seulement continuer à être reconnus pour nos pratiques durables, mais aussi [but also]. Notre objectif est de rendre l'ensemble de cette grande boucle circulaire autour de l'usine neutre en carbone", explique-t-il.

Fermer le cercle avec les résidus d'usine

L'Université TÉLUQ Montréal, l'Université Laval, Ressources naturelles Canada (CNRC) et le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) évaluent l'impact du recyclage des résidus de l'usine par la fertilisation des forêts sur les émissions de gaz à effet de serre provenant des activités de l'usine de Windsor.

"Éventuellement, la quantification de la séquestration du carbone par nos activités sylvicoles sur les propriétés privées de Domtar pourrait nous permettre de compenser les émissions de gaz à effet de serre de l'usine ", partage M. Lapointe.

Gestion durable des forêts grâce au balayage laser aéroporté

M. Lapointe et Félix Brochu-Marier, superviseur des opérations forestières à l'usine de Windsor, ont joint leurs efforts à ceux du partenariat Silva21 pour organiser une recherche sur la prévision de la croissance et du rendement précis des plantations de peupliers hybrides à l'aide d'un balayage laser aéroporté.

Les balayages, effectués par drone, fournissent des images et des données de la forêt qui permettent de reconnaître chaque arbre et d'en extraire la taille pour élaborer un indice de site qui informe l'équipe de Domtar sur le succès et le taux de croissance de la plantation à l'aide de l'intelligence artificielle.

Dans un récent article publié par Québec Science, Wassim Bouachir, professeur d'informatique à l'Université TÉLUQ, explique : "Les techniques d'apprentissage profond et de traitement d'images permettent de détecter et de localiser les arbres. Nous pouvons comparer la croissance de la biomasse sur plusieurs années pour déterminer s'il faut intervenir avec des engrais."

L'étude conclut que l'utilisation de données de balayage laser aéroporté "offre une nouvelle approche pour dériver des modèles d'indice de site dans des sites de plantation monospécifiques". Les résultats détaillés ont été publiés dans le Canadian Journal of Forest Research.

En plus d'accueillir et de participer à ces projets de recherche sur la foresterie et le climat, Domtar est partenaire du Réseau Reboisement et Ligniculture Québec (2RLQ), un réseau de transfert des connaissances qui facilite la collaboration entre les experts universitaires, les centres de recherche gouvernementaux et les partenaires de l'industrie dans la région.

QNRIS/2RLQ soutient la recherche pour contribuer au développement de la plantation d'arbres en milieu forestier afin d'augmenter le couvert forestier, ainsi que pour le développement et l'entretien d'infrastructures vertes et la restauration écologique de sites perturbés ou anthropisés.

"Grâce aux innovations qui émergent de chacun de ces partenariats de recherche, nous devenons plus agiles et plus efficaces dans nos processus et la gestion de nos activités", déclare M. Lapointe.

"Nous veillons à rester performants et à être reconnus pour l'adoption des meilleures pratiques de gestion, qui nous aident à prendre soin de nos collègues, de nos travailleurs et de nos communautés en garantissant un avenir durable et prospère."

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