Nous sommes fiers que notre contribution à Indspire ait permis de soutenir les boursiers Adam George et Larissa Tobacco. Ces étudiants exceptionnels ont fait preuve de dévouement et de persévérance dans leur parcours scolaire. Le fonds de bourses a joué un rôle crucial en les soutenant dans leur parcours et nous sommes ravis de partager leurs histoires inspirantes.
Adam George :
"En tant qu'étudiante autochtone diplômée de l'université de Colombie-Britannique, la bourse Indspire que j'ai reçue m'a aidée à un moment où j'en avais le plus besoin. Je traversais une période de transition difficile et ma situation en matière de logement était incertaine à ce moment-là. J'ai passé du temps chez mon frère aîné à Bella Bella, où il m'a permis de loger dans une caravane à côté de sa maison.
Lorsque j'ai reçu cette bourse, cela m'a permis de trouver un logement où je pouvais travailler et étudier en toute tranquillité. Je vais bientôt terminer mon programme et je suis sur le point de devenir planificateur et défenseur de la foresterie urbaine. Une fois que j'aurai terminé mon programme, j'envisage d'explorer d'autres possibilités de carrière au sein de municipalités, de gouvernements, de Premières nations et d'organisations à but non lucratif.
Je travaille actuellement à l'UBC en tant que coordinatrice de la sensibilisation des populations autochtones à l'enseignement des STIM. Le prix Indspire a été un moment décisif dans la direction que je prends aujourd'hui. Je développe actuellement les compétences nécessaires pour travailler au sein d'une organisation et comprendre sa dynamique de gouvernance.
À l'avenir, j'envisage d'autres possibilités d'emploi qui pourraient m'amener ailleurs qu'à Vancouver. Je suis toujours à la recherche de ce qui me conviendra le mieux en matière de formation professionnelle. Je suis reconnaissant de l'emploi que j'occupe actuellement et de l'endroit où je réside sur les territoires traditionnels de Musqueam, Squamish et Tsleil-Waututh".
Tabac Larissa :
"Je suis née sous le nom de Larissa Helen Tobacco. Cependant, mon nom autochtone est East Star Woman. Je viens de la nation crie Mosakahiken et je suis née du chef de ma bande. Le lien qui m'unit à ma communauté est passionnel. La majeure partie de ma vie d'adulte a été consacrée à des causes susceptibles d'aider ma communauté. C'est une belle aventure, et j'aime voir ma communauté se renforcer. Mon objectif dans cette vie est d'apprendre comment la Terre et nos relations partagent un point commun. Cela inclut des sessions interactives avec des chefs de communautés, des artistes et des universitaires, visant à favoriser une appréciation globale des cultures indigènes et des modèles de leadership.
J'ai commencé mon parcours universitaire écologique au Native Education College, où j'ai obtenu un diplôme en gestion des terres indigènes. Je suis étudiante de niveau supérieur à l'Université de la Colombie-Britannique. J'ai participé à l'Indigenous Ecology Lab, qui fait partie du Below Ground Ecosystems Group, sous la supervision de l'universitaire autochtone Jennifer Grenz.
J'ai participé en tant qu'apprentie au Indigenous Undergrad Research Mentorship Program et je suis l'une des trois étudiantes qui travaillent avec la faculté de foresterie pour aider à développer le Bachelor of Indigenous Land Stewardship (licence en gestion des terres indigènes). En outre, j'ai rejoint le groupe du comité indigène (IC) à l'UBC, où je coécris la circonscription du comité et où je sers de trésorier. L'IC vise à permettre aux étudiants autochtones d'acquérir la souveraineté de la Société de l'Alma Mater (AMS) de l'UBC.
J'ai également été l'un des deux peuples autochtones du Canada sélectionnés pour co-rédiger la Déclaration pour la jeunesse autochtone lors du Forum mondial des Nations unies de 2006. Cet été, je suivrai un programme intensif de deux mois à Haida Gwaii Summer Session in Plants, People, and Place. En fréquentant leur école et en vivant avec eux, j'espère également acquérir des connaissances sur les savoirs écologiques traditionnels du point de vue de leur nation.
Comme on me l'a enseigné, c'est mon rôle au sein de ma nation de protéger et de favoriser la croissance de la prochaine génération. Venant d'une nation qui a pour tradition de transmettre le savoir oralement, j'ai l'intention d'intégrer non seulement une tradition orale, mais aussi un apprentissage basé sur la communauté. En raison de la destruction intergénérationnelle causée par les pensionnats (je suis une survivante de la première génération), de nombreux peuples autochtones du Canada ont du mal à se reconnecter. Nous avons désespérément besoin d'éducateurs autochtones. J'espère que mes connaissances me permettront d'éclairer et de sensibiliser non seulement les jeunes et les communautés autochtones, mais aussi les cultures occidentales.
Le diplôme de gestion des terres indigènes auquel je participerai à l'automne s'appuiera sur l'approche de la "vision à deux yeux". J'ai travaillé en étroite collaboration avec le comité chargé de mettre en œuvre l'inspiration pour nos jeunes autochtones en gardant cette perspective à l'esprit.
Je tiens à remercier Paper Excellence pour ma bourse et j'espère que vous serez fiers de moi !