Une seconde vie pour un navire de l’époque de la guerre

A Second-Life for a Wartime-Era Ship

Dix navires datant de la Première et de la Seconde Guerre mondiale – qui ont la particularité d’être en béton – constituent depuis longtemps un élément important du front de mer de Powell River, où ces « coques » servent de brise-lames pour le site de l’usine de Tiskwat, aujourd’hui fermée, et pour d’autres navires.


En juin 2018, l’un d’entre eux – le YOGN-82, une ancienne barge de carburant – a joué un nouveau rôle important après avoir été nettoyé selon les normes gouvernementales et coulé pour former un récif artificiel. Il s’agit de l’un des nombreux projets de ce type mis en œuvre par l’Artificial Reef Society of BC (ARSBC). Les surfaces en béton poreux de ce navire se sont révélées remarquablement efficaces pour améliorer l’habitat et la biodiversité dans une zone dépourvue de structures récifales naturelles.


Les plongeurs de l’ARSBC ont visité les fonds marins du YOGN-82 en septembre 2022, en compagnie d’une équipe de tournage de documentaire et après une interruption des visites pendant la pandémie. Ils ont trouvé des populations robustes d’importantes espèces de poissons juvéniles, vivant à l’intérieur et autour du site de l’épave. Le navire est intact et parfaitement positionné pour capturer les matériaux embryonnaires déposés par les courants riches en nutriments.


Les récifs artificiels sont connus pour contribuer à l’économie locale, en tant qu’attraction touristique pour les plongeurs d’éco-aventure, et encore plus lorsque le récif est constitué d’un navire historique inhabituel. La réutilisation de navires désarmés de cette manière permet également de réduire l’empreinte écologique de la démolition totale. L’habitat créé comprend diverses espèces d’herbes marines et de « filtreurs » qui éliminent le carbone par photosynthèse, ce qui constitue un autre avantage environnemental important.

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