Kendall Spencer, qui fournit un soutien en matière de communication à Paper Excellence Canada, s’est jointe à Paper Excellence, à la Careers and Technology Education Association of Nova Scotia et à d’autres acteurs du secteur forestier de la Nouvelle-Écosse lors de la récente journée d’étude sur la foresterie destinée aux enseignants. Il s’agissait d’une occasion de développement professionnel pour Kendall, qui a ainsi pu approfondir ses connaissances sur la dynamique propre au secteur forestier en Nouvelle-Écosse.
Il y a quelques semaines, j’ai parcouru les centres forestiers du comté de Colchester avec des enseignants de toute la Nouvelle-Écosse afin d’approfondir ma compréhension du secteur forestier de la province. Ce voyage nous a permis d’avoir une vue d’ensemble du secteur, de la planification à la récolte en passant par la fabrication de produits, et nous a ramenés chez nous avec des connaissances et des idées précieuses.
Comprendre la foresterie écologique
Notre journée a commencé à Riversdale, en Nouvelle-Écosse, où Rick Archibald et Karl Whiffen de Paper Excellence, ainsi que des représentants de Forest Nova Scotia et du Canadian Woodlands Forum, ont expliqué les 160 ans d’histoire de la gestion forestière de Riversdale.
Le cœur de nos discussions a porté sur l’approche de foresterie écologique nouvellement adoptée pour la gestion forestière des terres de la Couronne en Nouvelle-Écosse, telle qu’introduite dans le rapport Lahey (2018). Cette approche triadique, souvent appelée foresterie écologique, divise les terres de la Couronne en trois zones distinctes : les zones de conservation, les zones forestières à haute production et les zones écologiques.
Ce qui m’a frappé, c’est l’adoption par Paper Excellence d’une approche qui s’étend non seulement aux terres de la Couronne qu’elle gère, mais aussi à ses terres privées. La décision délibérée d’affecter une partie de ses terres à la conservation et à la sylviculture écologique témoigne de sa volonté de s’aligner sur la vision écologique de la province.
Atténuer les effets des catastrophes naturelles
La partie suivante de notre visite sur le terrain consistait à assister à une opération de récupération en direct et à discuter d’un essai de recherche sur la biodiversité à Riversdale. Sur place, Rick, Karl, des représentants du ministère des ressources naturelles et des énergies renouvelables de la Nouvelle-Écosse et des propriétaires (et opérateurs) d’équipement forestier de Shay and Phillips Forestry Ltd. ont expliqué l’impact des vents, comme la tempête post-tropicale Fiona, sur les opérations de récolte et la façon dont nous devons nous y préparer de manière proactive. Sur ce site, nous avons découvert l’importance des opérations de récupération dans la prévention des incendies de forêt, notamment en raison de la saison historique des feux de forêt en Nouvelle-Écosse l’été dernier.
Avant une démonstration en direct de l’opération de sauvetage, les enseignants ont eu l’occasion de se familiariser avec l’abatteuse ultramoderne utilisée par Shay and Phillips Ltd. L’abatteuse a donné à notre groupe un aperçu précieux de l’évolution constante de l’industrie et des avancées technologiques majeures.
Les hôtes de la visite ont également souligné les compétences impressionnantes des opérateurs de matériel forestier. Pour mener une opération efficace, ces opérateurs doivent être capables d’identifier les arbres, de comprendre en profondeur l’utilisation des arbres (par exemple, les goujons, les billes de sciage, la pulpe) et d’avoir d’excellentes aptitudes à la conduite. En raison des exigences du poste, le Forestry Sector Council plaide pour la reconnaissance des opérateurs d’équipement forestier (abatteuse-transporteuse) dans le cadre de l’Apprenticeship and Trades Qualifications Act (loi sur l’apprentissage et les qualifications professionnelles) de la Nouvelle-Écosse.
Le produit final
Notre dernière destination était la scierie Sproule de J.D. Irving à Valley, en Nouvelle-Écosse. Nous avons eu l’occasion d’explorer les subtilités de la fabrication des produits du bois et l’efficacité du processus de production de bois d’œuvre d’aujourd’hui.
L’utilisation complète des produits du bois a vraiment retenu mon attention. Chaque partie de la grume est utilisée, y compris les produits (copeaux, sciure, copeaux et écorces) qui n’ont pas été retenus pour la production de bois d’œuvre. À ma grande surprise, ces produits représentent environ 50 % de la grume. La sciure, l’écorce et les copeaux trouvent une nouvelle utilité en chauffant les séchoirs de l’usine pour le séchage du bois. En outre, ils sont vendus à la centrale de cogénération du campus agricole de Dalhousie, situé à proximité, pour produire de l’électricité. La chaleur résiduelle produite lors de la production d’électricité est ensuite utilisée pour chauffer le campus. L’utilisation totale des produits du bois souligne un engagement fort en faveur de la durabilité, un thème récurrent observé tout au long de la journée.
Ce voyage a été une excellente vitrine du paysage unique et innovant du secteur forestier de la Nouvelle-Écosse. Ce fut une expérience enrichissante pour moi et une excellente occasion pour les éducateurs de l’Association pour l’éducation aux carrières et à la technologie de Nouvelle-Écosse.